
Carte de localisation et première(s) photos
En ce début d’avril 2017, Vesta est facile à localiser dans les Gemeaux, vers Castor et Pollux
1. Une carte générale de localisation
La carte suivante a été réalisée, le 6 avril 2017, à partir d’une capture de Stellarium.
Une double carte, régulièrement mise à jour, à consulter ici :
http://heavens-above.com/MinorPlanet.aspx?desig=4&lat=46.55886&lng=1.40625&loc=Unspecified&alt=0&tz=UCT
2. Un premier essai, réalisé le 6 avril au soir.
Voici un petit montage, comprenant...
– Un extrait de la carte de droite présentée ici :
http://heavens-above.com/MinorPlanet.aspx?desig=4&lat=46.55886&lng=1.40625&loc=Unspecified&alt=0&tz=UCT
– un extrait d’une photo, posée 3 secondes avec un objectif de 105 mm de longueur focale et une ouverture de F/2,5.
L’extrait de carte est sur fond bleu.
Les lettres en jaune désignent les mêmes objets sur les deux supports (pas à la même échelle).
– La position de Vesta est soulignée sur la photo.
– La magnitude d’une étoile est marquée à droite (de l’étoile).
Sans suivi mais à ISO 1600. La Lune était bien marquée > premier quartier.
Les gens qui faisaient de l’argentique, il y a vingt ans, apprécieront :-)
3. Reprise de cette photographie pour évaluer la magnitude maximale atteinte.
Les « variabilistes » finissent par penser en termes de magnitudes.
Normal, puisque leur préoccupation consiste à estimer les magnitudes relatives d’objets par rapport à d’autres objets.
L’image suivante s’efforce de donner une réponse à la question suivante : « quelle est la magnitude (visuelle) de l’étoile la plus faible présente sur le cliché dans le secteur de Vesta ? »
Remarque : magnitude visuelle telle que tirée des cartes de Stellarium).
http://lerautal.lautre.net/journal/AAI/vesta/vest2.jpg
Manipulations (douteuses) effectuées :
– désaturation des couleurs = gamme de gris,
– application d’un seuil de façon à éliminer le bruit de fond.
Les magnitudes sont maquées à droite de l’objet (ou sinon au-dessus).
Mag atteinte : 10,5
4. Le 7 avril 2017
Nous sortions de la salle Arago et, comme de coutume, un petit rassemblement se formait, malgré le froid, le temps de regarder un peu le ciel.
Là : Jupiter, là Procyon, là les Gemeaux...
Le temps de se dire : « c’est pas encore ce soir que... mais j’aurais au moins jeté un regard ».
Pour ne pas céder à la mollesse qui me venait, j’ai sorti rapidement le pied fixe et, comme hier, fait quelques clichés autour de Castor et Pollux, en posant 3 secondes.
Après nettoyage, découpage, orientation (le pied fixe...), voici la photo de ce soir :
5. Le 8 avril 2017
On approche de la pleine Lune.
Pose 3 secondes. Toujours avec objectif de 105 mm de focale ouvert à F/2,5.
9 avril : une carte récapitulative
Ciel dégagé et pleine Lune !
Ceci étant, ce n’est pas si souvent que l’on a quatre nuits successives avec une bonne transparence.
L’image suivante est un montage récapitulant les positions successives de Vesta, réalisé à partir des 4 photographies journalières.
Alignement réalisé à la main (et à la souris), diverses rotations dues au fait qu’au pied fixe on ne maîtrise pas l’orientation des clichés. Les positions de Vesta sont accompagnées des numéros du jour d’avril.
Le document n’est pas parfait mais il permet de visualiser les déplacements.