
Tentative de détection au moment où la comète est encore faible
Profitons de son passage près des Pléiades
1. Circonstances, intentions
Le 12 février 2018, la météo laissait espérer un ciel dégagé et la Lune ne serait pas visible.
Par l’intermédiaire du site « Le ciel au dessus de nous » (heavens above) :
http://heavens-above.com/Comets.aspx?lat=46.55886&lng=1.40625&loc=Unspecified&alt=0&tz=UCT
... la magnitude de la comète C/2016 R2 PANNSTARRS était annoncée à 11,5.
Avec un objectif de 100 à 200 mm de longueur focale et des poses de 30 secondes, on pouvait au moins espérer avoir un petit point, voire une petite tache sur le cliché.
2. Données techniques
Boîtier réflex avec capteur « demi format », ancien objectif Vivitar de 200 mm de longueur focale.
L’objectif est ouvert au maximum (F/3.5) mais un diaphragme de carton restreint l’ouverture à 40 mm (soit F/5) de façon à corriger les plus gros défauts, en particulier les aigrettes induites par les lamelles du diaphragme.
La réduction du bruit est désactivée. ISO = 1600. RAW sur 14 bits.
Dix photos de 30 secondes avec suivi équatorial (EQ 3.2).
On a aussi pris des bias et Darks mais pas de flats.
3. Traitement initial des images / Logiciels
SIRIL pour l’essentiel.
GIMP est utilisé pour la recherche, les rotations, un peu de filtrage, les captures finales.
Dans Stellarium, une fonction très utile : on peut rechercher un point du ciel par ses coordonnées.
Base de données : l’IMCCE pour connaître les coordonnées précises de la comète à l’heure des prises de vues.
4. Résultats
Position relative de la comète par rapport aux Pléiades.
Les lignes pointillées définissent un rectangle qui contient la comète.
(image basse définition).
Image en pleine définition.
Une petite tache... et un objectif atteint.
5. Remerciements
Merci aux auteurs, développeurs, traducteurs, rédacteurs des documentations et supports pédagogiques des logiciels libres suivants : SIRIL, GIMP, Carte du Ciel, Stellarium, SPIP.
Merci aussi aux bases de données mises en place par les institutions étatiques telles que la NASA et l’IMCCE.
Sans tout cela, nous ne pourrions faire ce genre de choses, à moins de payer toujours et encore...
Alain Leraut