Association Astronomique de l’Indre
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Le site officiel de l’Association Astronomique de l’Indre.
Association loi 1901 , dont le but est la promotion de la culture et de la réflexion scientifique, en particulier dans les domaines liés à l’astronomie et aux sciences de l’espace.

En attendant...

Bientôt la nuit des Étoiles... mais aussi les tentatives pour photographier les planètes.
L’été est souvent l’occasion de se retrouver à plusieurs pour tenter « des coups », expérimenter... se faire plaisir.
On tire des plans sur la comète :-)
On trouvera ici un fourre-tout avec les montages des uns et des autres.
Cela marchera-t-il ?

Article mis en ligne le 19 juillet 2018
dernière modification le 1er novembre 2022

1. Autour de la mise au point

En dehors d’expérimentations avec un masque de Bahtinov (un compte-rendu manque encore), voici deux exemples de montages qui font appel à un « flip miror » (c’est à dire un miroir escamotable).

Auteur : Michel Brialix

De droite à gauche :

  • Arrière du télescope Célestron C8,
  • porte oculaire suivi du « flip-miror »,
  • sur celui-ci une bague allonge (marquée 1) adapte la distance de mise au point pour l’oculaire,
  • le boîtier photo réflexe.

L’ensemble permet deux choses :

  • le centrage du sujet,
  • le réglage de la netteté.

Le point délicat est l’étalonnage de la mise au point de l’oculaire avec la zone de netteté du réflexe. Si celui-ci dispose d’un bon « live view », c’est un gros avantage.

Exemple de cliché de jour réalisé avec cet ensemble.

Le sommet du château d’eau du Poinçonnet visible depuis chez Michel. L’appareil, en partie défiltré, modifie les couleurs.

Le même sujet photographié en remplaçant le Célestron par une lunette de 480 mm de focale .


Auteur : Jean-Louis Betoule

De gauche à droite :

  • Arrière du télescope de Maksoutov et porte oculaire,
  • « flip-miror » avec mise au point à vis (pour suppléer la mise au point du Maksoutov, trop imprécise) et oculaire,
  • webcam dans une « boîte de protection » (dont le fond a été enlevé ici, pour montrer la caméra). La « boîte » est un manchon de PVC de 40 mm fixé sur un raccord de type T2.

La mise au point doit se faire sur un écran, mais le pointage et le cadrage sont accessibles via le renvoi coudé.
Difficulté particulière : le réticule de l’oculaire n’est pas centré et quand on le fait tourner... on change de « centre ». Difficile de pointer dans ce cas.
Autre difficulté : la webcam est toute petite et couvre un champ très réduit.


Auteur : Jean-Louis Betoule

À propos de la caméra Pi, lire l’article : http://aai.free-hosting.fr/?Une-camera-Pi-bien-emballee où Jean-Louis Betoule utilise un habillage beaucoup plus massif et beaucoup plus lourd. Celui-ci convient bien si l’on utilise des objectifs photographiques, mais, dans le cas d’une lunette ou d’un petit télescope, l’ensemble est inutilement lourd.

Ici, Jean-Louis propose une nouvelle déclinaison de l’emballage de la caméra Pi.

Le poids est divisé par deux et l’ensemble est beaucoup plus court, ce qui déplace moins le centre de gravité du couple télescope + caméra.

2. Assembler les éléments

Quand on achète une « caméra astro », celle-ci est livrée avec les éléments qui permettent de la fixer facilement sur la lunette ou le télescope.
En général :
 un filetage de type T2 (diamètre 42 mm),
 un élément permettant de relier le filetage T2 au standard du porte oculaire (standard dit 1.25).

Quand on bricole une caméra... il faut reconstituer une boîte raccordable.
Dans le cas de la caméra Pi, deux exemples ont été donnés plus haut.

Auteur : Alain Leraut

Légende :
1. Carte électronique qui constitue la caméra (25 mm de côté).
2. Bague permettant de raccorder le standard T2 et le standard des boîtiers Nikon (cela s’achète chez les revendeurs de matériel astro).
3. Bouchon de protection d’un objectif de la marque.
Ce bouchon a été sacrifié : on a percé un trou qui permettra de centrer le capteur de la caméra.


Auteur : Alain Leraut

L’ensemble complet est ici fixé sur une lunette courte 80 x 400 mm.

  1. Boîte contenant le micro-ordinateur Raspberry Pi.
  2. Alimentation via le port USB.
  3. Bague raccord Nikon + raccord à vis T2.
  4. Petite boîte protégeant la caméra. Elle est collée sur la bague Nikon.
  5. Cable plat reliant caméra et micro ordinateur.
  6. Vieille ceinture de toile passée dans les bracelets caoutchouc qui entourent la boîte contenant le micro-ordinateur Raspberry Pi. La ceinture permet de fixer la boîte sans avoir à bricoler la lunette.
  7. Bracelets caoutchouc qui entourent la boîte contenant le micro-ordinateur Raspberry Pi.

Cela n’est pas esthétique mais fonctionnel, minimaliste, léger.

3. Autour de la visée

Celles et ceux qui ont essayé, en utilisant la logique du pied fixe, de viser un champ particulier avec leur APN savent que ce n’est pas aussi facile qu’ils se l’imaginaient.
On peut bien sûr utiliser des objectifs qui cadrent large, mais dès que l’on s’approche des 100 mm de focale, le sujet n’est plus forcément au centre du champ.
Comment faire, alors ?

Les solutions de Yves Gérard Cloarec. (YGC)

YGC a eu l’idée d’utiliser la griffe porte-flash pour fixer un petit viseur point rouge.
Pour cela, il a acheté un petit accessoire (appelé platine) qui sert d’intermédiaire :

Et voici le viseur point rouge fixé sur la platine.

Autre idée : utiliser un chercheur conventionnel, associé à un objectif de focale plus longue.

Vue du dessus de la platine qui solidarise les deux objets :

Vue de face. La focale de l’objectif à miroir est longue.

Comment transformer un oculaire « banal » en oculaire réticulé ?

Solution « bricolée » par Alain Leraut : quelques points de colle et des cheveux.

(Dans les manuels anciens, on trouve des solutions beaucoup plus subtiles, utilisant des fils tirés de cocons d’araignées...
Mais c’était "un temps que les moins de vingt ans...).


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