
Profitant de la Nuit des Étoiles, nous avions fait le projet de montrer à nos visiteurs un exemple de dispositif utilisant une (assez) modeste caméra astro, une ancienne monture recyclée, une valise « technique » et une valise « terminal ».
Le tout était piloté par un logiciel « maison » développé par Jean-Louis Betoule.
On change tout !!!
1. Un exemple conventionnel d’utilisation d’une caméra
Les astronomes amateurs qui associent une caméra « astro » à leur matériel d’observation utilisent le plus souvent :
– La caméra.
– Un ordinateur portable pourvu de plusieurs logiciels prenant en charge le pointage (ou non), le guidage (ou non), la capture d’images ou de vidéos par pilotage de la caméra. Les logiciels sont soit gratuits soit commerciaux et la relation entre caméra et ordinateur se fait par cable USB.
(le pilotage de la monture se fait en général via le port ST4).
Voici un exemple, emprunté à l’adresse : https://themcdonalds.net/richard/wp/wp-content/uploads/2017/06/Astro-APSkills-1-Widefield-DSC_4559.jpg
La monture équatoriale (cas général) est alimentée en électricité par une batterie 6 ou 12 volts.
Voyons maintenant le dispositif mis en place, ce soir-là.
2. Sur le champ !
Afin de se prémunir d’une panne de courant, une automobile devait être placée près du matériel.
Une 2 CV avait été choisie parce que l’accès à la prise de courant n’allume aucune lumière parasite.
Le « X » blanc indique la position future du « stand ».
Voici les différents éléments disposés (l’image a été floutée sur les détails non essentiels).
- Trépied.
- Monture recyclée.
- Télescope.
- Caméra astro.
- Valise « serveur » + alimentation électrique.
- Valise « cliente », placée sur une table.
3. La valise « serveur »
Elle prend en charge la caméra et fournit l’alimentation électrique de l’ensemble du dispositif.
- Partie alimentation (protégée).
- Carte informatique (un micro ordinateur Raspberry PI) et Logiciel développé pour le pilotage de la caméra.
4. La valise « client »
Elle remplit la fonction d’un terminal graphique tel qu’une tablette ou un ordinateur portable.
- Écran affichant à droite l’interface du logiciel et à gauche l’image de l’objet pointé.
- Micro ordinateur léger (Raspberry Pi).
- Clavier mobile comportant un « touch-pad » pour simuler une souris.