
Observer Jupiter, le soir est encore possible (en septembre 2019), sous réserve de le faire dès la tombée de la nuit.
Mais, de jour en jour, la planète sera de plus en plus basse.
« Jouer la montre... »
1. Observer Jupiter et ses satellites le 7 septembre 2019
La capture suivante, faite depuis Stellarium, nous donne la direction et l’heure.

À 21 heures (locales) la nuit est assez sombre pour permettre de localiser les quatre satellites galiléens.
Il restera même une heure pour faire d’autres relevés de position, si l’on bénéficie d’une situation bien dégagée.
2. Observer Jupiter et ses satellites le 21 septembre 2019
Le 21 septembre, l’AAI organise une séance d’observation publique.
Une opportunité pour observer Ganymède, Io et compagnie...

Tiens, à la même heure que le 7 septembre, il fait plus sombre !
C’est un fait : la nuit tombe plus tôt.
Par contre, le ciel a tourné et Jupiter est plus basse.
Mais ???
La nuit tombant à une heure plus avancée (que le 7/09), les observations peuvent commencer plus tôt en soirée.
Exemple ici :

3. Poursuivre l’observation au début d’octobre
Exemple du 15 octobre à 19 heures 51 minutes.

4. Et maintenant, quelques questions
En n’utilisant que des observations visuelles, déterminer :
– Quelle est la période de révolution de Ganymède ?
– Quelle est la période de révolution d’Io ?
– .... ?
(rappel : il s’agit du nombre de jours, heures, minutes nécessaires pour que le satellite parcoure une orbite entière).
Astuce : il faut choisir une « bonne position » sur l’orbite pour que l’observation soit la moins difficile possible.
(Remarque grammaticale : pour que le satellite parcoure (et non parcourt) : subjonctif présent ! Ah ! le subjonctif... La langue est une vaste boîte à outils, et il est plaisant de sortir, de temps en temps, ceux que l’on n’utilise pas assez souvent...)